Poésie

Sur le fil de ma plume…

Sacrée Femme

Sacrée Femme

Sacrée Femme, ta puissance, et tes blessures d’âme
Qui, tout autant, allument et éteignent ta flamme,
Ce cœur d’où jaillit en toi ta Sauvage Femme
S’écrit de vive voix : « fini toutes ces lames ! ».

Maintenant que tu es là

Maintenant que tu es là

Maintenant que tu es là
Jolie rosée du matin
– Les lilas
S’éveillent avec les lutins. –

Il chante dans mon coeur

Il chante dans mon coeur

Il chante dans mon coeur
Comme chante l’oiseau
Quelle est cette douceur
Qui embrasse mon coeur ?

Après l’hiver

Après l’hiver

Après l’hiver

Sent le printemps ;

Tout devient vert,
Neiges d’antan

Semblent bien loin…


Bonne nouvelle

Bonne nouvelle

Bonne nouvelle
Avec des ailes

Couleur automne

Enfle mon coeur

D’une douceur
Fanfaronne

Appel à mes amis

Appel à mes amis

Le doute partout m’assiège.

Mes pensées sont un nuage

Noir comme la Terre, piège

Ah ! D’un courroux sans courage


Ephphata

Ephphata

Ephphata, ouvre la vie en toi !

Quand la vie pâlit, vient le silence

La vie, c’est le cœur qui bat de joie

La vie, c’est le chant de l’espérance

L’homme et la mer

L’homme et la mer

Douce Mer du Nord, je vous déploie mon âme!
Ainsi parle l’Homme à la Mer, sa mie, sa dame ;

Maintenant

Maintenant

Maintenant que j’ai touché le fond de l’abîme ;
Maintenant que j’ai dans mon cœur senti l’absence ;
Maintenant que j’ai pleuré l’eau de ma déprime
Sans fin, liquide inerte rempli d’impuissance ;

L’Amazone et l’Âne

L’Amazone et l’Âne

L’invention de la femme étant un droit divin
Nous devons l’apologue aux dévots écrivains
Mais ce champ ne se peut tellement moissonner
Que les derniers venus n’y trouvent à glaner.
La Terre est un pays plein de façons désertes ;

Là où vont nos pères

Là où vont nos pères

Pères, vous êtes partis dans un si long voyage
Celui qui fait grandir vite et transforme en sage
A l’entrée de la maturité.

Rôti

Rôti

Aujourd’hui, on vous dira que la terre est ronde ;
Vous écouterez s’étirer ce râle qui gronde,
Atterrés par l’absurdité ainsi narrée.

Le Chanteur

Le Chanteur

Voilà. Nous y sommes. Là fin d’année arrive.
Les anges de leur ailes chantent nos gaités.
Ils effacent dans un battement nos dérives
Regrettées.