Là où vont nos pères

Pères, vous êtes partis dans un si long voyage
Celui qui fait grandir vite et transforme en sage
A l’entrée de la maturité.
Vous voguez au-dessus des océans mortels
Et les nuages sont votre terre nouvelle
Pourtant tout n’est qu’obscurité.

Le temps a passé mais la douleur est intacte
C’est ainsi tant que l’on ne retrouve contact
Avec la vie qui sème ses graines.
Pareil au vent qui siffle et chante en même temps
Vous nous avez quittés et laissés chuchotants
Jusqu’à ce que sommeil nous prenne

Ô pères voyageurs, vous êtes les flambeaux
Qui éclairent le ciel en prenant le paquebot
Jusqu’à ce que joie nous réunisse